Durant la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale plusieurs ateliers ont été mis en place en collaboration avec l'UNESCO, à destination de lycéens ayant l'âge des plus jeunes soldats envoyés au front. L'idée était de proposer une façon différente d'aborder l'Histoire, en mobilisant activement les participants. Cette mise en perspective avait pour but de poser un regard et des ressentis sur cette période et de se reconnecter au territoire et à la mémoire.

© NéBULA

MÉTHODE
Dans un premier temps, les étudiants ont été invités à nourrir leur imaginaire via différents supports. Des extraits du Voyage au bout de la nuit de Céline ont été lus à voix haute, puis un travail sur les mots exprimant les différents ressentis a été fait. 
L'analyse de la fresque du journaliste Joe Sacco illustrant sur sept mètres de long, les tranchées de la Somme et la découverte de la bande dessinée de Gipi, Vois comme ton ombre s'allonge, ont permis d’établir un pont entre passé et présent.
Enfin, ce lien a pu être approfondi par les recherches des étudiants sur leur propre histoire, à travers des témoignages familiaux, donnant ainsi une dimension plus personnelle à l'événement historique.
Guidés par un historien, les lycéens ont exploré les tranchées et ont pu prendre conscience des conditions de vie des soldats. Puis les élèves ont parcouru le territoire munis de leur appareil, transposant leurs états d’esprit.

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En analysant conjointement les images de conflits d’hier et d’aujourd’hui, les élèves ont été encouragés à discuter sur les représentations iconographiques et le traitement médiatique de l’histoire. Par extension, l’échange a permis d’aborder l'utilisation des nouveaux médias et des réseaux sociaux, et de leur donner des outils pour mieux décoder un monde bombardé d'images. 
La dernière partie s’est organisée autour de la création d’un diaporama, qui a permis de présenter les images produites lors du FabFest.

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